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Pour gagner au poker, la stratégie prend le dessus sur la chance démontrant que le poker n'est pas un simple jeu de hasard

Face au débat houleux pour savoir si oui ou non le poker est un jeu de hasard, les passionnés de ce jeu de cartes apportent leurs arguments, nombreux et solides. Des études très sérieuses ainsi que des calculs mathématiques ont été effectués pour démontrer qu'il s'agit effectivement d'un jeu d'adresse. De plus, être chanceux ne suffit pas, il est nécessaire de connaître un certain nombre de stratégies pour bien jouer au poker.

Quoi qu'on puisse dire, le hasard a sa place dans le jeu de poker. Bon nombre de professionnels s'accordent à dire que celui qui a réussi à remporter la victoire dans un grand tournoi a bénéficié d'une part de chance supérieure à ceux de tous les autres. Au cours d'une partie, force est pourtant de constater que les joueurs ne sont pas inconditionnellement à la merci du hasard. Chacun déploie sa stratégie et peut influer sur le déroulement du jeu. Surtout, celui ayant acquis un haut degré d'habileté à prendre les bonnes décisions et à entreprendre la meilleure action au bon moment. Chaque prise de décision est déterminée par de nombreux paramètres matérialisés par la multitude d'informations dont dispose la personne à ce moment précis de la partie. Comparé à un novice, la part de chance dans la victoire obtenue par un joueur chevronné est donc largement réduite au détriment de son expérience. Il serait peut-être ainsi plus judicieux de qualifier le poker comme étant un jeu de semi-hasard.

La ferme volonté d'instituer légalement le poker comme ayant le statut de jeu de stratégie

Dans certains pays dont les Etats-Unis, la pratique en ligne du jeu de hasard est interdite. Là-bas, le Ppa ou Poker Players Association se défend bien pour instituer de façon légale le poker en tant que jeu d'adresse et non de chance. De nombreux états restent encore inébranlables, mais dans ceux de la Pennsylvanie, de la Caroline du Nord ou du Colorado, l'objectif a été atteint. Si pareille situation se généralise au niveau d'un nombre croissant de pays dans le monde, cela contribuera à une plus grande expansion du marché qui tourne autour du jeu de poker, et surtout, de celui du poker en ligne.

Des études et des démonstrations mathématiques à l'appui

Une démonstration faite par le néerlandais Ben van der Genuten, professeur de statistiques mathématiques et de probabilité à l'Université de Tilburg nous interpelle. Elle se base sur le calcul du « skill ratio » dont la formule s'écrit : skill ratio = learning effect (niveau de jeu du participant) / chance effect (proportion de chance dans le jeu). Pour un jeu de hasard pur, la roulette par exemple, le skill ratio est de 0. Inversement, dans un jeu où la chance n'intervient pas car seules les compétences du joueur comptent, le skill ratio sera de 1. Pour le poker, le résultat donne 0,4, ce qui est très proche du skill ratio du jeu d'échec ou du bridge.

« Analyse statistique du Texas Hold'em », une étude réalisée récemment par la société de consultation Cigital Inc, vient aussi à point nommé et apporte des arguments de taille sur ce grand débat. Elle se table sur l'analyse de 103 millions de mains de Texas Hold'em, jouées sur le site PokerStars en décembre 2008, dont les blinds se situaient tous entre 0,10 $ et 0,50 $. Les recherches se basent sur des données chiffrées plus que convaincantes. En effet, sur la totalité de l'étude, on a pu voir que les gains sur une partie remportés par une meilleure main de départ ne constituaient que 12 % des coups, soit moins de 1/8. Les observations statistiques montrent aussi que l'obtention de la meilleure main au départ ne débouche que très rarement à la victoire, voire même que les ¾ de ceux qui la détenaient se sont couchés avant l'abattage. Et dans les ¼ des parties restantes, seule la moitié est remportée par la main la plus forte.

Cigital conclut alors que ce ne sont pas les cartes dont disposent les joueurs, mais bien leur niveau d'expérience, leur façon de jouer, ainsi que les décisions qu'ils auront pris à un moment donné dans la partie, qui en déterminent l'issue. Les résultats de cette étude, plus que convaincants, sont donc édifiants. Seule ombre au tableau : elle a été commanditée par le site PokerStars lui-même, ce qui peut faire planer le doute quant à son impartialité. Elle a ainsi ses détracteurs, surtout parmi ceux qui s'évertuent à dire que le poker est un jeu de hasard.

Pourtant, si le poker se confinait à n'être qu'un jeu de chance, toute personne qui y joue présenterait donc la même probabilité de gain dont la formule est 1/N, N étant constitué par le nombre des participants. Après calcul, la probabilité de parvenir à dix victoires sur une vingtaine de tournois est infinitésimale, de l'ordre de 0,000126 %, voire même de 0,000030 %. Pourtant, il existe bel et bien des professionnels du poker qui ont à leur actif d'impressionnants palmarès. S'ils parviennent à accumuler régulièrement une proportion importante de victoire dans les tournois auxquels ils participent, c'est donc que ces personnes font intervenir leur savoir-faire et leur expérience. A force de pratique, ils améliorent même leur niveau de jeu. Les résultats obtenus par ces joueurs dépassent ainsi largement leurs probabilités de gains. De plus, aujourd'hui, les professionnels du poker sont sponsorisés par des entreprises ou des marques, de sorte que leurs dépenses et leurs droits de participation aux tournois sont pris en charge dans leur totalité. Ces firmes n'investiraient pas autant d'argent dans ces grands joueurs s'ils ne comptaient que sur la chance qu'ont ces derniers pour parvenir à la victoire.

Quelques exemples de stratégies reléguant le poker hors de la catégorie des jeux de hasard

Pour un jeu de hasard, il n'est nullement besoin de connaissance ou d'habileté. Il suffit juste de participer et d'espérer que la chance vous sourit. Au poker pourtant, il en va autrement car ce jeu compte un certain nombre de stratégies dont voici quelques-unes : le bluff, le ciblage d'un adversaire pour le pousser au bluff, le « poker face » qui utilise l'émotion qui transperce le visage des autres joueurs, les avantages d'un jeu agressif, jouer non pas les cartes mais l'adversaire, profiter des fautes commises par les autres joueurs, le M de Magriel, le blocking bet, le choix de la bonne table, etc. Il existe d'ailleurs un nombre important d'ouvrages traitant des stratégies au poker.

Un bon joueur de poker a aussi tout intérêt à être un fin connaisseur des probabilités. Il lui faut en effet savoir calculer les cotes du pot ou autres. Mais le poker fait également intervenir le côté psychologique. Un joueur aguerri saura qu'au cours d'une partie, il lui faudra prendre en compte la personnalité de chacun de ses adversaires pour calculer chacune de ses prises de risque. Avant d'agir, il considère ainsi la possibilité qu'Untel puisse surenchérir ou que tel autre puisse se coucher. Il peut même aller jusqu'à mettre en ?uvre le pouvoir de la suggestion pour pousser celui qui est en face à l'erreur. De ce fait, pour être bon au poker, la patience et la capacité de rester sans relâche concentré sur plusieurs heures sont des qualités qu'il faut avoir, ce qui n'est pas le cas pour un simple jeu de hasard.