Au poker habituel, les cartes sont cachées et seule la façon de miser de l'adversaire permet de deviner ce qu'il a en main. A chaque coup, le bluff est de mise, ce qui le rend un peu plus difficile. Avec le Stud 7, on peut voir 4 cartes de l'adversaire à l'avance, ce qui laisse déjà deviner les possibilités de combinaison, et même s'il y a 7 cartes utilisées, seule la formation à 5 cartes reste valable. Le principe est toujours le même, exciter l'adversaire pour l'inciter à toujours miser un peu plus, d'ailleurs c'est l'origine du nom « poker », du verbe anglais « to poke » signifiant exciter, attirer. On appelle aussi le Stud 7 le poker ouvert à sept cartes. D'autres variantes comme le Stud 5, le Hold'em existent et elles sont nombreuses mais le Stud 7 est le plus apprécié. Après les mises et les possibles relances, le joueur qui a la meilleure combinaison gagne ou le cas échéant, le dernier qui est resté alors que tous les autres se sont couchés.
Comment jouer au Stud 7 ?
La distribution dans le sens de l'aiguille d'une montre commence par deux cartes cachées et la troisième est découverte. Le joueur ayant la carte la plus faible commence le jeu en misant le « bring in » obligatoire, la mise convenue divisée par deux. Chaque joueur qui veut continuer le jeu mise à leur tour. Trois autres cartes ouvertes sont distribuées une à une et les joueurs misent au fur et à mesure de leur distribution, ce qui fait en tout 6 cartes. Une dernière et septième carte cachée est distribuée. Une dernière tour de mise est effectuée. Pour une table où la limite est à 2 dollars, pour les trois derniers tours, la mise ne doit pas dépasser cette limite. A l'exception où, dès le deuxième tour de mise, un joueur possède une paire, alors il peut miser 2 dollars et tout le monde doit s'y conformer. Une autre variante est le Chilipoker où à chaque tour, on peut avoir la possibilité de faire trois relances et miser un peu plus que la limite. S'il en est ainsi, les autres joueurs doivent suivre s'ils veulent continuer à jouer sinon se coucher, c'est-à-dire abandonner.
L'abattage des cartes ou la fin d'un tour de main ou encore Showdown
Le joueur qui a misé ou relancé en dernier doit être le premier à abattre ou montrer ses cartes. Pour cela, il utilise 5 cartes des 7 pour former la meilleure combinaison possible. Tous les autres joueurs en font autant, la meilleure main remporte le pot, celui-ci est partagé en cas d'égalité, parce qu'au Stud 7, les couleurs pique, coeur, carreau et trèfle n'ont pas une valeur particulière. Le Stud 7 peut se jouer jusqu'à 8 joueurs et au cas où tous les joueurs sont encore en ligne au dernier tour et les 52 cartes ne peuvent plus suffire, une seule carte commune est ouverte et placée au milieu de la table et chacun en fait ce qui lui convient pour établir la meilleure composition.
Le Seven Stud High/Low
Le Seven Stud High/Low est encore une autre variante du Stud 7 où le principe de distribution est le même que celui expliqué précédemment. La différence réside sur le fait qu'il y a une possibilité où même avec une combinaison à faible valeur, un joueur a la chance de gagner. « High » signifie haut et « low » bas, ici le 8 tient une importance particulière. High c'est celui qui a la meilleure main, mais celui ou ceux qui a un 8 dans son jeu peut prétendre au partage du pot. Comme il y a quatre 8 dans un jeu, celui qui a la plus faible combinaison partage avec High. A titre d'exemple un jeu de A2678 remporte sur un jeu de A4678.
Quelques recommandations des spécialistes
Le Stud requiert un sens d'observation aigu, essayer de se souvenir des cartes des joueurs qui se sont couchés. Ne jamais faire l'erreur de jouer pour la moitié du pot, votre adversaire peut avoir un 8 et gagner déjà le low, c'est-à-dire la moitié. Les combinaisons « backdoor quinte » avec 8 (il s'agit de formation avec différentes cartes à valeur inférieure) sont les plus à redouter, elles donnent la possibilité de gagner en même temps le pot et le low.
Quelques vocabulaires utilisés au Stud 7
Le « buy in » est le montant minimum en jetons que doit avoir un joueur avant de se placer à une table de jeu. Par exemple, à la variante « Pacific poker », il correspond à 10 fois plus de la limite. L'« ante » est la mise obligatoire au début d'une main, on l'appelle aussi « pari ouvrant ». Le « Flop » ou « quatrième rue » est la deuxième donne, c'est-à-dire la première carte ouverte. La « cinquième rue » est la troisième donne, c'est-à-dire la deuxième carte ouverte. La « sixième rue » est la quatrième donne, c'est-à-dire la troisième carte ouverte. Le « River » est la dernière donne, elle est cachée sauf si elle est communautaire. Donne s'entend à partir de la troisième carte, les deux premières n'étant pas comptées. « Checker » c'est laisser la parole au joueur de gauche. « Enchérir » c'est préciser la montant à miser pour pouvoir rester dans le jeu. « Relancer » c'est augmenter le montant à miser pour que les joueurs qui veulent encore rester dans le jeu misent encore une fois. « Suivre » c'est verser le même montant surenchéri et rester dans le jeu. « Passer » ou « se coucher » ou « plier » signifie abandonner et perdre tout ce qu'on a déjà misé. « Cap » est le montant maximum de relance qu'on doit suivre sinon on passe. Les sommes maxima qu'on peut miser se consultent dans la fenêtre « be prompt ». Ces paris maximums sont autorisés seulement quatre fois pendant un tour de main.
La conclusion d'un tour d'enchères ou d'un tour de main
Un tour d'enchères se conclut si tous les joueurs ont « checkés » à tour de rôle, ou le dernier a suivi la dernière relance, alors on procède à l'abattage des cartes et la meilleure combinaison gagne. Au cas où tous les joueurs ont choisi de « passer », le joueur restant ramasse le pot automatiquement. Le râteau correspond à la part qui revient au casino à chaque tour, en général il est de 5%, mais peut varier selon chaque établissement.