Quand on parle des grands noms des tournois WSOP, on ne peut faire l´impasse sur son créateur Benny Binion. En 1970, il était à l´origine de cette compétition annuelle qui s´est tenue au fil des années au sein de son casino, le Binion´s Horseshoe, situé à Las Vegas. Tous les ans, les plus grands joueurs de poker internationaux s´affrontaient pour découvrir un seul vrai champion. Le succès et la popularité des tournois ont été annonciateurs d´événements qui allaient se perpétuer sur les années à venir. 40 ans après, les tournois WSOP ont conquis les joueurs du monde entier et le Wsop est propulsé au rang de la plus grande série de tournois de poker au monde.
Les gagnants aux tournois WSOP qui sont restés des légendes du poker
Johnny Moss a été incontestablement la première icône des tournois WSOP et du poker en tant que jeu de casino lui-même aux Etats-Unis. Il a été élu le premier champion de toute l´histoire de la compétition parmi les 7 concurrents présents et a gagné, outre le titre de vainqueur, une coupe d´argent. Johnny Moss a encore été le vainqueur des tournois de 1971 avec cette fois-ci l´apparition du premier Main Event en format freezout et avec un buy-in de 5 000 $. A l´issue de la compétition, il a gagné un prizepool de 30 000 $. Johnny Moss a encore récidivé son succès en 1974 avec un buy-in de 10 000 $ et a gagné un prizepool de 160 000 $. Un autre grand nom du poker a aussi fait une entrée retentissante dans les tournois WSOP en 1976. Il s´agit de Doyle Brunson qui a remporté deux victoires successives en 1976 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 220 000 $ et en 1977 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 340 000 $. Il a tenté de rééditer ses exploits en 1980, mais a dû s´incliner face à un adversaire de taille, Stu Ungar.
Stu Ungar a conquis le titre de champion des tournois WSOP deux années consécutives, en 1980 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 385 000 $ et en 1981 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 375 000 $. Ce grand joueur a réussi à démontrer qu´il était encore à son plus haut niveau en récupérant le titre en 1997 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 1 000 000 $. Les tournois WSOP de l´année 1987 ont été marqués par l´avènement d´un grand nom du poker, Johnny Chan. Celui-ci a réussi la prouesse de remporter le titre deux années consécutives, en 1987 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 625 000 $ et en 1988 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 700 000 $. Il s´en aurait fallu de peu pour qu´il gagne les tournois de 1989, mais a dû s´incliner face à Phil Hellmuth. En 2003, des tournois satellites à faible buy-in, de l´ordre de 160 $, organisés par des casinos en ligne ont propulsé de nouveaux noms dans le monde du poker.
A la grosse surprise du milieu du poker, un joueur jusqu´alors inconnu répondant au nom de Chris Moneymaker a fait une entrée sur le devant de la scène grâce au casino en ligne PokerStars. Il a été promu vainqueur des tournois WSOP de 2003 avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 2 500 000 $. Le même parcours a été emprunté par Greg Raymer, le grand vainqueur des tournois WSOP de 2004. Par l´intermédiaire de PokerStars, il a accédé au Main Event avec un buy-in de 10 000 $ et un prizepool de 5 000 000 $.
Les gagnants aux tournois WSOP qui ont récolté le plus de bracelets en or
Les tournois WSOP sont réputés se succéder dans diverses villes du monde pour se terminer lors d´un Main Event qui se tient à Las Vegas. En plus des prizepools, les vainqueurs des différents tournois WSOP se voient récompenser d´un bracelet en or marqué World Series Of Poker. A ce jour, Phil Hellmuth détient le record absolu avec 11 bracelets WSOP à son actif, ce qui lui a valu d´avoir sa place au Poker Hall Of Fame. Les joueurs Doyle Brunson et Johnny Chan lui emboîtent le pas avec chacun 10 bracelets WSOP. Johnny Moss les suit de peu avec 9 bracelets WSOP à son actif, suivi à son tour d´Erik Seidel avec 8 bracelets WSOP et de Billy Baxter avec 7 bracelets WSOP. Trois joueurs sont titulaires de 6 bracelets chacun dont Men Nguyen, Cloutier et Jay Heimowitz.